BAISSE DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DE L’EBITDA, PERFORMANCE FINANCIERE AFFECTEE PAR LA CHUTE DE L’USD, POURSUITE DE L’EFFORT EN FAVEUR DES PROJETS HYDROELECTRIQUES INDIENS MALGRÉ DES PROGRÈS PLUS LENTS QU’ATTENDUS
2017 | 2016 | Var % | |
Chiffre d’Affaires net (m€) | 3.1 | 3,7 | -15% |
EBITDA (m€) | -1.7 | -0,2 | -638% |
Résultat Net (m€) | -9.6 | -1,4 | -604% |
Capitaux Propres (m€) | 123 | 133 | -8% |
Trésorerie et actifs financiers (m€) | 101 | 105 | -4% |
Capitalisation boursière | 65 | 78 | -17% |
Portefeuille de Concessions | 657 MW | 723 MW | -9% |
Fonds propre par action (€) (capital net émis) | 19.7 | 22,2 | -11% |
Nombre d’actions émises net des titres détenus par le Groupe (milliers). | 6,226 | 6 014 | +4% |
En 2017, VELCAN a poursuivi l’effort de développement de ses concessions hydroélectriques situées en Inde (cascade de 571 MW). Les licences techno-économiques, environnementales et forestières étant en place, et la plupart des investigations sur le terrain terminées, VELCAN s’est concentré sur les autres étapes majeures que sont l’acquisition de terrains, les infrastructures de transport, l’amendement des contrats de concession et la phase 2 de la licence forestière. Ces activités essentielles à la mise en œuvre des projets sont du ressort des gouvernements central et local, ce qui les rend dépendantes de la volonté politique de soutenir l’hydroélectricité. Elles n’ont pas progressé comme attendu durant l’année 2017 bien que les projets du Groupe aient été sélectionnés par le ministère de l’Énergie pour un soutien et un suivi spécial au début de 2016. Par exemple, le nouveau cadre règlementaire national de l’hydroélectricité est toujours en discussion et il semble inclure, à court terme, seulement une liste de projets identifiés comme étant immédiatement prêts à construire ou déjà en construction. VELCAN suit de près ces activités et apporte son soutien aux entités gouvernementales dans la mesure du possible. Malgré le potentiel à long terme du marché indien de l’électricité et la qualité techno-économique intrinsèque de ses projets, la Société a décidé de comptabiliser une provision de 2.2 millions d’euros (16%) sur la valeur intangible des projets indiens afin de refléter les retards accumulés et la faible visibilité actuelle sur le calendrier d’exécution.
VELCAN a cédé la totalité de sa participation dans ses deux principaux projets hydroélectriques indonésiens (Meureubo 2 HEP 59 MW et Sukarame HEP 7 MW, avec un impact positif de 3 millions d’euros sur l’exercice 2017), son portefeuille dans ce pays ayant fait face à d’importants obstacles réglementaires et administratifs depuis l’exercice 2016.
L’exploitation de l’usine de Rodeio Bonito a été confrontée à l’une des sécheresses les plus graves depuis des années au Brésil, affectant de manière significative les ventes d’électricité nettes des paiements effectués au MRE (Mécanisme de Réallocation de l’Energie) au cours de l’exercice 2017 (1.5 millions d’euros, -46%).
VELCAN a également continué à gérer activement sa trésorerie en diversifiant son portefeuille d’investissements financiers au cours de l’année, mais elle a été impactée par la forte baisse de l’USD contre l’EURO (le résultat financier du Groupe a été impacté d’environ 10 millions d’euros par les pertes de change), malgré une bonne performance de ces investissements à taux de change constants.
EXERCICE 2017 – COMMENTAIRES DE LA DIRECTION SUR LES AFFAIRES
En Inde, le Groupe a continué les efforts de développement des concessions hydroélectriques obtenues en 2007 dans l’État d’Arunachal Pradesh.
L’équipe a continué les études et investigations sur le terrain. Les relevés topographiques détaillés des structures et des routes internes des projets ont été achevés pour le projet Heo et pour la structure de diversion et les routes Tato-1 au cours de l’année. Les forages supplémentaires requis par la CEA au site de diversion de Tato-1 ont été complétés en avril 2017. Les études de sédimentation et les mesures hydrologiques se sont poursuivies.
La procédure d’acquisition des terres, pour laquelle la demande a été soumise en juin 2016, est dirigée par le gouvernement local. Des progrès ont été accomplis pendant l’année, quoique lentement. L’entité en charge de l’évaluation des impacts sociaux (SIA Unit) nommée par le gouvernement local a conduit les études sur site en septembre 2017. Les rapports préliminaires d’impact social (SIA) et de gestion des impacts sociaux (SIMP) ont été achevés et soumis à l’administration du district en décembre 2017. Les audiences publiques requises pour discuter les SIA et SIMP avec la population locale ont été tenues avec succès dans les 8 villages concernés les 23 et 24 janvier 2018. Ces rapports SIA & SIMP seront examinés par le gouvernement local pour déterminer si les terres concernées sont recommandées pour acquisition. Dans le même temps, l’administration du district entamera la procédure pour établir le cadastre et recueillir le consentement d’au moins 80% des propriétaires fonciers. La propriété de plupart des terres étant disputée entre différents clans ou au sein des mêmes clans, le Groupe s’attend à ce que cette procédure soit compliquée. Les difficultés administratives liées au statut foncier sont actuellement les plus sensibles et les plus significatives. Elles peuvent ralentir le développement des projets, et leur issue ne peut être prévue.
Conformément aux contrats de concession en vigueur, ce processus ainsi que le règlement des litiges en matière de propriété foncière relèvent du gouvernement concessionnaire. Le contrat de concession prévoit une prolongation de la période de développement en cas de retard non imputable au développeur. Les négociations pour, entre autres choses, une telle extension de la concession avec le gouvernement de l’Arunachal Pradesh n’ont pas fait de progrès significatifs au cours de l’année.
La disponibilité en temps opportun d’une infrastructure routière appropriée est également un problème important suivi par VELCAN tout au long de l’année avec le Gouvernement central. Des progrès ont été faits, bien que l’achèvement de la réfection des routes soit toujours prévu pour 2022. Des budgets ont été préparés par le ministère de la Défense pour réaliser des travaux permettant d’avancer cette date, mais ils n’ont pas encore été approuvés.
Le Gouvernement Central a pris des mesures pour relancer et soutenir le secteur de l’énergie, tel que le programme UDAY. Le programme UDAY a été lancé fin 2015 et il est désormais adopté par la plupart des DISCOMS (32 sociétés de distribution qui achètent l’électricité en gros à des producteurs et la vendent aux consommateurs finaux). Il vise à améliorer la santé financière des DISCOM en refinançant leur bilan, en contrepartie notamment d’efforts d’amélioration des réseaux de distribution et de l’augmentation de leurs achats d’électricité. Le gouvernement discute également une nouvelle régulation hydroélectrique qui, à notre connaissance, devrait comporter des incitations financières aux producteurs, telles que des subventions d’intérêts, et des incitations aux DISCOMS pour qu’ils achètent de l’hydroélectricité. Il semble que ce projet de nouvelle régulation, encore en discussion, se limitera à une liste de projets hydroélectriques désignés qui seront mis en service dans les cinq ans suivant la nouvelle régulation (c’est-à-dire les projets déjà en construction ou prêts à démarrer immédiatement la construction). VELCAN suit de près l’évolution de ces mesures, mais les effets du programme UDAY sur le marché des PPA hydroélectriques n’ont pas encore été observés. Malgré ces initiatives positives, en décembre 2017, les conditions commerciales et financières du marché ne sont pas encore remplies pour la vente d’hydroélectricité privée, le marché restant contraint par la mauvaise santé financière des DISCOMS et l’absence de cadre réglementaire approprié permettant la vente d’électricité via des contrats à long terme bankable.
Velcan reste convaincue des caractéristiques techno-économiques compétitives inhérentes à ses projets, telles que leurs tarifs d’électricité et leur faible impact environnemental, ainsi que le fort potentiel à long terme du marché indien de l’électricité. Cependant, compte tenu des incertitudes du calendrier de mise en œuvre et des retards accumulés, la Société a décidé de passer une provision de 2.2 millions d’euros (16%) sur la valeur intangible des projets indiens. Un état détaillé de chaque activité en cours pour les projets est présenté dans le rapport annuel de gestion disponible sur le site Web de la société.
Au Brésil, la centrale hydroélectrique de Rodeio Bonito (15 MW) a enregistré une production de 41 321 MWh en 2017, soit 24,6% de moins que la production de 2016 (54 801 MWh), du fait d’une sécheresse aigue ayant frappé de nouveau le Brésil en 2017. Après plusieurs années de sécheresse extrême ayant touché le pays depuis 2012, les niveaux de précipitations s’étaient normalisés de juin 2015 à octobre 2016, mais ils sont retombés à des niveaux très bas en 2017. En conséquence, les paiements de Velcan au MRE (Mécanisme de Réallocation de l’Energie) ont été de 1,3 million d’euros en 2017 contre 0,3 million d’euros en 2016. La performance opérationnelle et financière de l’usine en devise locale a également été affectée par la baisse des prix de vente lorsque les contrats d’achat d’électricité (PPA) ont été renouvelés début 2017, avec les ventes d’électricité atteignant 3,1 millions d’euros contre 3,7 millions d’euros en 2016 (11,2 millions de real brésilien – BRL – contre 14,1 millions de BRL en 2016).
En Indonésie, le Groupe a cédé les projets Meureubo 2 HEP (59 MW) et Sukarame SHP (7 MW) qui étaient bloqués par des problèmes administratifs, dont l’absence de PPA satisfaisant. Le troisième projet du Groupe en Indonésie est le projet Redelong (18 MW). Compte tenu du contexte général incertain pour les projets hydroélectriques en Indonésie, le projet a été entièrement déprécié en 2016, et cela reste le cas au 31/12/2017. La taille du projet Redelong (18 MW) ne justifie pas économiquement des opérations dans le pays et le Groupe recherche des partenaires et des investisseurs potentiels pour prendre la tête du développement du projet Redelong.
Actifs financiers, trésorerie et équivalents de trésorerie: comme il le fait depuis 2005, et très activement depuis 2008, le Groupe a continué à gérer sa trésorerie pour couvrir les coûts opérationnels et générer des rendements financiers supérieurs à ceux sans risques des banques centrales. Le Groupe a investi au fil des années dans un éventail extrêmement diversifié d’actifs financiers incluant principalement des obligations d’entreprises et d’État libellées en devises locales et en réserves, des actions, des produits dérivés, des prêts directs et des investissements de private equity.
En 2017, les principaux investissements du groupe ont été de nouveau dans les obligations d’entreprises. L’exposition a progressivement augmenté, passant de 28,9 millions d’euros au début de l’année 2016 à 46,0 millions d’euros à la fin de l’année 2016 et à 49,9 millions à la fin de l’année 2017. Le groupe est principalement exposé aux émetteurs des catégories BBB et BB (telles que définies par Standard et Poor). Les échéances couvrent un large éventail. Bien que la majorité soit inférieure à 6 ans, certaines obligations ont des échéances supérieures à 30 ans. Quelques-unes sont de nature perpétuelle. En 2017, le groupe a investi en majorité dans des obligations en USD émises par des émetteurs provenant à la fois de marchés développés et de marchés émergents. En fin d’année, les principales lignes du Groupe sont les émetteurs suivants: JBS (Brésil), CMA CGM (France), Comcel Trust (Guatemala), Olam (Singapour), NORDDEUTSCHE LANDESBANK GIROZENTRALE (Allemagne), Zurich Insurance (Suisse), Bluescope Steel (Australie), Israel Electric Corp (Israël), NIPPON LIFE INSURANCE CO (Japon) et la République d’Argentine. Ces placements obligataires ont très bien performé en 2017 à taux de change constants mais le Groupe a souffert de la dépréciation du dollar américain. Le Groupe investit dans des obligations depuis 2008 et n’a subi qu’un seul défaut (OI / opérateurs de télécommunications brésiliens) dans son historique d’investissements obligataires. Ce défaut a coûté 0,3 million d’euros au Groupe. Cette perte est matériellement moindre que le gain supplémentaire que le groupe a tiré de l’investissement dans des obligations, en comparaison au maintien de la trésorerie en liquidités. Le fait que le Groupe ait peu souffert de défauts dans le passé n’est pas un indicateur qu’il en sera de même dans le futur. Le niveau des spreads a beaucoup baissé récemment et offre moins de protection contre les baisses qu’avant.
A décembre 2017, le Groupe détient également des investissements privés d’un montant de 6,2 millions d’euros, y compris des investissements privés (1,1 million d’euros) et des prêts directs (5,1 millions d’euros). Près de la moitié des investissements privés et des prêts directs concernent le secteur des transports maritimes. Compte tenu de la mauvaise performance récente de ce secteur, ces investissements ont contribué négativement à la performance du Groupe en 2016 et 2017. Le Groupe suit activement ces investissements pour essayer de maximiser leur valeur.
A décembre 2017, le Groupe détenait des investissements de 1,5 million d’euros en actions cotées et de 4,8 millions d’euros dans des fonds equity et des hedge funds. Le Groupe estime que les marchés d’actions actuels n’offrent pas de retours suffisants par rapport aux risques inhérents à leur niveau. Si la situation devait changer, le Groupe pourrait renforcer considérablement ses investissements dans des actions cotées.
Au mois de décembre 2017, les actifs financiers du Groupe étaient principalement exposés aux dollars américains.
Enfin, une partie significative de la trésorerie du Groupe a été conservée en décembre 2017 en trésorerie ou équivalents de trésorerie (37,5 millions d’euros). Compte tenu du niveau actuel des taux d’intérêt, ces dépôts procurent peu de revenus financiers malgré une légère augmentation en 2017.
EXERCICE 2017 – COMMENTAIRES DE LA DIRECTION SUR LES COMPTES
Compte de résultat :
Le chiffre d’affaires s’est élevé à 3,1 millions d’euros (contre 3,7 millions d’euros en 2016, soit une baisse de 15%), et provient des ventes d’électricité. Le chiffre d’affaires en réal brésiliens a diminué de 20%, du fait d’une légère réduction de l’énergie assurée de Rodeio Bonito et d’une baisse du prix de vente lors du renouvellement des PPA à court terme en 2017.
Le résultat financier net du groupe s’établit à -4,2 millions d’euros en 2017 du fait de la dépréciation du dollar (-14% par rapport à fin 2016) et de son impact sur la trésorerie et les actifs financiers du Groupe malgré la bonne performance financière des investissements de VELCAN à l’exclusion du forex. Ce revenu est à comparer à un gain de 5,9 millions d’euros en 2016. L’impact de la perte de change a été de -10 millions d’euros. La performance du portefeuille obligataire, qui a généré la plus grande partie du résultat financier hors Forex, a été bonne. Sur une moyenne de 51 millions d’euros investis au cours de l’année, le gain net s’est élevé à 5,3 millions d’euros. Les principaux contributeurs de ce résultat ont été les obligations des émetteurs Ethias, Atradius, Areva et Zurich Insurance.
Les résultats opérationnels courants s’élèvent à EUR -7,8 millions (contre -6,7 millions en 2016). Les paiements additionnels au MRE (Mécanisme de l’Energie Assurée – voir rapport détaillé) réalisés par l’usine de Rodeio Bonito se sont élevés à 1,3 million d’euros à cause du niveau très faible des précipitations en 2017, tandis que la dépréciation sur les projets indiens en cours de développement s’élève à 2,3 millions d’euros (5,6 millions d’euros en 2016 sur les projets indonésiens). Les dépenses de personnel ont augmenté du fait d’un nouveau plan d’intéressement, bien que ce dernier n’ait eu aucun impact sur le cash ni sur les fonds propres (impact de 2,5 millions d’euros sur le résultat net).
En 2017, les autres produits d’exploitation sont principalement constitués de plus-values de cession sur les actifs indonésiens alors que les coûts avaient été intégralement dépréciés en 2016 (3 millions d’euros de plus-value). Aucun autre résultat opérationnel significatif n’a été généré au cours de l’exercice 2017.
Le résultat net est de -9,6 millions d’euros en 2017, contre -1,4 million d’euros en 2016.
L’EBITDA du Groupe (résultat avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement) a atteint -1,7 million d’euros contre -0,2 millions d’euros en 2016.
La dépréciation du real brésilien et de la roupie indienne par rapport à l’Euro à la date de clôture 2017 a impacté négativement les autres éléments du résultat global puisque les principaux investissements du Groupe (corporels et incorporels) ont été réalisés en monnaie locale (-3,4 million d’euros en 2017 contre +3,8 million d’euros en 2016). Le résultat global total s’élève à -13,0 millions d’euros en 2017 contre +2,5 millions d’euros en 2016.
Bilan
Les actifs incorporels nets sont en baisse de 2,7 millions d’euros par rapport à 2016, principalement en raison de la dépréciation des actifs indiens en raison des incertitudes et des retards répétés auxquels ces projets sont confrontés. Les immobilisations corporelles ont diminué de 2,6 millions d’euros entre 2016 et 2017, principalement en raison de la comptabilisation en BRL de la centrale hydroélectrique Rodeio Bonito, l’impact de change sur la conversion de l’usine Rodeio Bonito ayant entrainé une perte de 1,7 million d’euros (gain de 2,7 millions d’euros pour l’exercice 2016).
La trésorerie, les équivalents de trésorerie et les actifs financiers ont diminué, de 105 millions d’euros en 2016 à 101 millions d’euros en 2017 (-4%) en raison de la dépréciation du dollar américain.
Enfin, le total des actifs a diminué de 8% au cours de l’exercice 2017 (en baisse de 10,4 millions d’euros).
Les actions propres, comptabilisées directement sur les capitaux propres du Groupe à leur coût historique, diminuent les capitaux propres nets du Groupe de -3,2 millions d’euros contre -15,2 millions d’euros au 31 décembre 2016, suite à l’annulation de 1 200 000 actions.
Au 31 décembre 2017, les pertes non réalisées sur réserves de conversion, comptabilisées directement en capitaux propres, s’élèvent à -7,8 millions d’euros contre une perte non réalisée de -4,3 millions d’euros au 31 décembre 2016, principalement en raison de la dépréciation du BRL.
Avec des capitaux propres consolidés de 122,8 millions d’euros (-10,5 millions d’euros par rapport à 2016), le Groupe n’a pas de dette significative au 31 décembre 2017. Les provisions et dettes diverses s’élèvent à 2,9 millions (stable vs 2016).
Evolution prévisible du Groupe :
Après la clôture de cet exercice, le Groupe poursuit les objectifs suivants en priorité pour l’exercice 2018 :
- Poursuivre le développement des projets indiens et trouver un investisseur principal pour le projet Redelong en Indonésie ;
- Continuer la diversification de ses investissements financiers ;
* * *
Contact Relations Investisseurs investor@velcan.lu
Le rapport annuel et les comptes complets sont disponibles sur le site de la Société.
Annexe page suivante : ETATS FINANCIERS SIMPLIFIES
ETATS FINANCIERS SIMPLIFIES
BILAN
ACTIF (milliers d’euros) | 2017 | 2016 |
ACTIFS NON COURANTS | 29 413 | 32 289 |
Immobilisations incorporelles | 13 862 | 16 551 |
Immobilisations corporelles[1] | 10 315 | 12 893 |
Actifs financiers non courants | 5 236 | 2 506 |
Autres actifs non courants | – | 339 |
ACTIFS COURANTS | 96 282 | 103 808 |
Actifs financiers courants | 57 869 | 48 190 |
Trésorerie et équivalent de trésorerie | 37 536 | 54 449 |
Autres actifs courants | 877 | 1 169 |
TOTAL ACTIF | 125 694 | 136 098 |
PASSIF (en milliers d’Euros) | 2017 | 2016 |
Capitaux propres (Part du groupe) | 122 770 | 133 301 |
Intérêts minoritaires | 21 | (35) |
TOTAL CAPITAUX PROPRES | 122 790 | 133 266 |
PASSIFS NON COURANTS | 1876 | 1 883 |
PASSIFS COURANTS | 1 028 | 948 |
Dette Bancaire | – | – |
TOTAL PASSIF | 125 694 | 136 098 |
COMPTE DE RESULTAT
(en milliers d’Euros)
2017 | 2016 | |
Chiffre d’affaire | 3 112 | 3 711 |
Amortissements, provisions et pertes de valeur | (3 135) | (6 425) |
Résultat opérationnel courant | (7 791) | (6 668) |
Résultat opérationnel | (4 831) | (6 655) |
Résultat financier | (4 159) | 5 863 |
(Charge) ou Produit d’impôt | (576) | (566) |
Résultat – Part des minoritaires | 55 | (93) |
Résultat – Part du groupe | (9 621) | (1 265) |
EBITDA | (1 696) | (230) |
A propos de Velcan :
Velcan est un holding d’investissement basé au Luxembourg et fondé en 2005, opérant en tant que producteur d’électricité indépendant dans des pays émergents et gérant un portefeuille mondial d’actifs financiers.
La Société possède et exploite une centrale hydroélectrique de 15 MW au Brésil, qu’elle a développée et construite en 2009. Son principal projet énergétique en cours de développement est une cascade de concessions hydroélectriques située en Inde et totalisant 571 MW. Le Groupe dispose également d’un projet plus petit de 18 MW en Indonésie.
Les concessions hydroélectriques fournissent de longues périodes de génération de trésorerie mais l’issue de leur développement est incertaine et de nombreuses années sont nécessaires pour amener ces projets à maturité dans les pays émergents: cela requiert des études de terrain dans des endroits reculés, l’obtention des autorisations et permis nécessaires et les acquisitions foncières, dans un environnement politique et réglementaire qui peut être instable ou très ralentissant. En parallèle, Velcan gère activement sa trésorerie en investissant dans les instruments financiers cotés et des opérations de private equity.
Le siège de Velcan est à Luxembourg, avec des bureaux administratifs et financiers à Singapour et à Maurice. L’équipe dédiée au développement de la cascade hydroélectrique indienne est basée à New Delhi et sur le site du projet (Arunachal Pradesh).
La société a été lancée il y a plus de 10 ans par son actionnaire de référence, Luxembourg Hydro Power SA, détenu par l’équipe dirigeante de Velcan.
Velcan est cotée sur le marché Euronext Growth Paris (Euronext Growth / Ticker ALVEL / ISIN FR0010245803).
Velcan n’a jamais effectué d’offre publique au sens de la directive 2003/71 / CE du Parlement européen et du Conseil.
Avertissement
Le présent communiqué contient des informations prospectives relatives au potentiel des projets en cours et/ou des projets dont le développement a débuté. Ces informations constituent des objectifs rattachés à des projets et ne doivent en aucun cas être interprétées comme des prévisions directes ou indirectes de bénéfice. L’attention du lecteur est également attirée sur le fait que la réalisation de ces objectifs dépend de circonstances futures et qu’elle pourrait être affectée et/ou retardée par des risques, connus ou inconnus, des incertitudes et divers facteurs de toute nature, notamment liés à la conjoncture économique, commerciale ou réglementaire, dont la survenance serait susceptible d’avoir un effet négatif sur l’activité et les performances futures du groupe.
Ce communiqué ne constitue pas une offre au public ni une invitation adressée au public ou à des investisseurs qualifiés dans le cadre d’une quelconque opération de placement. Ce communiqué ne constitue ni une offre de valeurs mobilières ni une sollicitation d’ordre d’achat ou de souscription de valeurs mobilières aux Etats-Unis d’Amérique, ni dans aucun autre pays.
[1] Presque intégralement constitué de l’actif Rodeio Bonito.